Départ à la Bastille, Le Fresne-sur-Loire, pour cette boucle d’un peu moins de six kilomètres. Débutez le circuit par le nord de la boucle des Mariniers où vous traversez le pont de la voie ferrée pour ensuite la longer, avant de prendre à droite sur le chemin de la Corderie.
Le château de Vauviau, inspiré d’Azay-le-Rideau
Sur la gauche, vous rejoindrez le chemin de Vauviau et apercevrez le château de la Fresnaye. Il s’agit d’un château privé mais une vue est possible en continuant tout droit sur la RD18A et en revenant ensuite sur vos pas. Construite en 1878 par monsieur Nivelleau de la Brunière, premier maire de la nouvelle commune du Fresne-sur-Loire en 1903, cette demeure s’est inspirée du château d’Azay-le-Rideau. Sur 1,5 kilomètre, vous traverserez quelques paisibles hameaux. Arrivé à hauteur du lieu-dit La Basse Fresnaye, prenez à gauche, puis continuer tout droit jusqu’à la Loire. Après le passage sous le pont de la voie ferrée, vous emprunterez des chemins au milieu des prairies puis longerez le fleuve jusqu’à revenir sur vos pas, en bordure du bras navigable. De jolies vues sur l’île Meslet vous attendent.
Le Fresne-sur-Loire, témoignage d’une activité portuaire florissante
Ce circuit pédestre longeant le fleuve, s’il est en crue, préférez la balade découverte du bourg uniquement. Le Fresne-sur-Loire renferme des trésors d’architecture, témoins d’une activité portuaire florissante. Séparé d’Ingrandes par une simple ruelle (rue de la Pierre de Bretagne), le Fresne-sur-Loire marque le début du Pays d’Ancenis et la frontière historique entre l’Anjou et la Bretagne. La pierre de Bretagne était un énorme bloc qui délimitait la frontière entre la Bretagne et l’Anjou. A partir du XIVe siècle, cette frontière est celle qui sépare les pays de grande et de petite gabelle, entre lesquels le sel circulait en contrebande. L’Anjou payait en effet sur le sel les taxes les plus lourdes du royaume, tandis que la Bretagne, définitivement rattachée à la Couronne de France en 1532, était exemptée de l’impôt. Symbole détesté de l’arbitraire, la pierre est vendue en 1792 à un carrier qui la débite.
Prenez le temps d’apprécier l’architecture de l’ancienne verrerie royale et celle du pont de 545 mètres construit en 1868. Il est l’un un des plus longs ponts suspendus de la Loire !
A VOIR, A FAIRE
La collection d’horloges d’églises à la Maison du tourisme. Sur Ingrandes, en saison, découvrez cette étonnante collection ; certaines datent du XVIème siècle ! Ou encore le seul musée des tapis de l’Ouest de la France. Il présente un panorama des tapis les plus significatifs de la route de la soie : Chine, Tibet, Inde, Afghanistan, Turkmenistan, Iran, Caucase et Turquie.
Une exposition au Centre d’Art Contemporain du Pays d’Ancenis. Sur la commune de Montrelais, ne manquez pas d’aller voir la dernière exposition. Ancien prieuré habité par des bénédictins à la fin du VIIIe siècle, le bâtiment est investi par la mairie en 1982. Sous l’impulsion du peintre Poncaral et d’une association d’artistes locaux, le centre d’art est créé en 1999.
L’Église Saint-Pierre. Datant du XVIe siècle et située à une centaine de mètres du centre d’art contemporain, son chœur est de style Renaissance. Le vitrail situé au-dessus du Maître-autel mérite le détour. Cette verrière de 1535 représente la Passion du Christ.
Informations pratiques
- 5,9 km – 1h30
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