Vélo Détours, entre Sillon et Marais
Le circuit Vélo Détours ~ entre Sillon et Marais propose aujourd’hui de découvrir les communes de Prinquiau et la Chapelle-Launay....
Par les petites routes et chemins de campagne, lancez-vous à la quête d’une vue panoramique saisissante.
Pour les cyclistes les plus vaillants, désireux de prolonger la distance, il existe une liaison permettant d’enchaîner avec le circuit de Saint Eloi.
Au début, par-delà l’épaisse haie qui borde le chemin, on perçoit encore la présence de la route, mais après quelques centaines de mètres, un virage à droite providentiel suffit à faire taire le mugissement de la circulation, alors, le plaisir de la promenade commence.
Pendant les moissons, l’activité agraire anime votre parcours. Un instant, on entend le lointain ronronnement d’un tracteur, ailleurs, on distingue une machine progressant dans les chaumes, nimbée de poussière d’or, parfois, on croise une cargaison de grain. Ces immuables travaux des champs donnent vie aux lieux.
De part et d’autre du chemin, les points de vue se succèdent. Ici, une entrée de pré offre une large perspective sur la plaine vallonnée et là, une brèche dans la haie forme une fenêtre sur l’horizon. Après quelques courbes suivies d’une ligne droite, au bout du chemin, une clarté prometteuse vous attire. C’est ici, au Chênet, que le panorama est dignement mis à l’honneur : la scène, vaste à l’infini, vous est présentée par une table d’orientation. On y raconte l’histoire de ce pays, qui revendique son caractère rural. On y mentionne d’anciens moulins ayant appartenu à ce paysage, autrefois. De nos jours, les hommes, trouvant une autre mission à confier au vent, ont érigé les éoliennes.
Pour le bien-être des cyclistes, les rares montées sont toujours douces, les sols jamais cahoteux.
Au cœur du hameau de l’hôtel Guiton, l’impression embarrassante de pénétrer dans la cour d’une ferme vous fait hésiter, un jeune homme souriant vous rassure d’une parole, l’accès est libre et le trajet se poursuit près des étables, sous l’œil débonnaire des vaches.
A plusieurs reprises, la petite route tortueuse enjambe le ruisseau de Calan, qui dessine la limite entre Bouvron et la commune voisine de Campbon. Durant la période estivale, l’eau claire a disparu et on ne voit que le lit asséché sous les fougères. A partir de Gavalais, puisqu’il vous faut tourner et virer fréquemment, prenez garde de ne pas perdre la marque jaune faisant office de guide. Il lui arrive de se montrer facétieuse, glissée sous du feuillage ou posée sur un tronc incliné.
Nombreux sont les bois et bosquets que vous longez, contournez ou apercevez, ils ajoutent au charme de la campagne. Sur le sentier du retour, en passant sous de hauts trembles, peut-être reconnaissez-vous le son si particulier de leurs feuilles, frémissant sous la brise d’été.
Vous atteignez bientôt l’arrivée, comblé par votre récolte de sensations délicieuses.
Le site de la Reddition, aux abords du bourg, ne manquez pas de visiter un lieu de mémoire de la Deuxième Guerre mondiale, théâtre du dénouement de la Poche de Saint Nazaire.
Le Menhir Pietà, remarquable œuvre en schiste bleu du sculpteur nantais Jean Fréour, se dresse à l’angle de la route, au lieu-dit Bel Air.
Plus d’informations auprès de l’Office de Tourisme d’Erdre Canal Forêt.
Ajoutez votre grain de sel