
Kerhinet, un village typique au coeur de la Brière
Installé dans le Parc naturel régional de Brière, partez à la rencontre de ce petit village aux toits de chaume charmant et authen...
Une mise au vert pour un séjour au coeur de la nature briéronne
Si la chaume est souvent associé à la Normandie, c’est pourtant la Brière qui détient le palmarès ! Avec ses 3000 toits de chaume, le secteur rassemble en effet 60% des chaumières de France !
Bretagne Plein Sud – août 2018
La campagne Briéronne est donc un véritable musée vivant et à ciel ouvert. Ici, la toiture de roseau est toujours d’actualité et selon les maisons, il est mis en œuvre tant sur des architectures modernes, que sur des bâtis traditionnels en pierre. En chemin, guettez le sommet des toits à la recherche des chaumiers : experts-manœuvres de la « palette » (l’un des outils utilisés), ils sont 13 sur le territoire à renouveler et entretenir ce patrimoine si particulier.
A mi-parcours, poussez jusqu’à Bréca pour profiter d’un point de vue sur le marais de Brière. Devant vous, s’étend l’un des plus vastes marais d’eau douce de France : environ 20 000 hectares de canaux, de roselières et de prairies humides, habitat de prédilection pour des milliers d’oiseaux. Un patrimoine naturel inestimable, protégé à l’échelle internationale, européenne et nationale.
Bretagne Plein Sud – août 2018
C’est de ce marais dont les Briérons ont principalement vécu jusque dans les années 1950 : la tourbe, terre végétale, était autrefois récoltée pour le chauffage des maisons ; les roseaux étaient fauchés pour couvrir les toits, et le bétail était conduit à chaque printemps sur les prairies inondables.
Avec l’évolution du mode de vie, il est devenu nécessaire de protéger cet ensemble de patrimoines naturels et culturels : le secteur fut donc labellisé Parc naturel régional en 1970. Cette labellisation a permis de maintenir le savoir-faire du chaume en accompagnant la restauration de nombreux toits.
A l’abandon de la tourbe comme moyen de chauffage, il a également permis d’organiser une cure mécanique des canaux pour remplacer le « tourbage » manuel et assurer ainsi l’entretien du marais. Il a également favorisé la reprise de l’élevage extensif en marais traditionnel, nécessaire à la conservation des prairies.
Ces multiples efforts, consentis tant par les institutions que par les habitants et usagers du marais, sont aujourd’hui récompensés par le maintien d’un paysage remarquable, original et authentique, présentant un charme incontestable et renouvelé à chaque saison.
Si vous avez besoin d’informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter l’Office de tourisme de Saint-Lyphard
Place de l’église 44410 Saint-Lyphard
02 40 91 41 34
saint-lyphard@labaule-guerande.com
Crédits photos: ©Alexandre Lamoureux
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